Dégustation les pieds dans l'eau

Décidement cette fin d'année est placée sous le signe de l'Espagne !
Cette fois du coté du Pays Basque, à San Sebastian. Ce n'est pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais là encore, un petit restaurant avec un menu à 12,5€ vin compris ! et pour ne rien gâcher ce restaurant est en avancée sur la plage style marina avec une vue à couper le souffle !
Le vin était un "Marques de Sarasate", dénominacion de origen Navarra de 2008. Comme le dit la pub de cette appellation : "No sé por qué me gusta... pero me gusta!"
Ce vin, quoique très classique, était équilibré ; son goût restait très longtemps en bouche et, malgré ses 13%, se laissait boire très facilement. Ceci sans parler de son adéquation avec le repas : lentilles au chorizo, revuelto à la ratatouille de saumon et gâteau à l'ananas.

On peut dire que l'Espagne est vraiment un pays qui favorise la découverte de ces vins en les rendant accessible à tous au travers de ce genre de menu ! si vous trouvez ce genre de formule au même rapport qualité prix en France je suis preneur !

Repas vin compris !

Le 23 décembre nous sommes allés faire un petit tour en Espagne : à Figueres plus particulièrement.
Nous avons profité de cette occasion pour manger dans un petit restaurant à l'entrée de la ville : le "Sancho Panza". Il ne paye pas de mine (grande battisse en bord de route avec un grand parking) mais propose un menu à 10 € tout compris.Et oui le vin aussi et en bouteilles cachetées !
Un petit vin espagnol : Roca Brava, Dénominacion de origen controlada Catalunya, un peu raide au premier abord mais qui en accompagnement d'une excellente morue à la tomate s'est avéré très correct (pour le prix on ne lui en demande pas plus et avec ce poisson un vin de caractère est de toute façon nécessaire).
C'est quand même une belle chose de pouvoir prétendre à un bon repas au restaurant avec entrée plat dessert et vin compris pour un prix très attractif !
Pour ne rien gâcher, à six, nous avons bénéficié d'une deuxième bouteille !

Le moelleux qui fait la différence !

Si vous trouvez le muscat trop sucré, n'hésitez plus, optez pour le muscat moelleux !

J'ai récemment goûté un muscat moelleux sans prétention à 3,5€ la bouteille (élaboré par la SCA de Saint Jean de Minervois en Vin de Pays d'Oc) : explosif !
Quand vous le buvez, bien glacé, c'est le goût de la baie de muscat,  sucrée juste ce qu'il faut, qui vous saute au palais ! Ceci accompagné seulement par 13% d'alcool (contre 16 pour un muscat classique) ça vous désaltère sans pareil !

 A essayer l'été prochain !

Sciences et avenir...

Le Sciences et avenir N°763 de septembre 2010 nous annoncait, par un titre accrocheur, une prise de position  sur un dossier passionnant.

Mais voilà, tout était dit, le dossier en lui-même n'est qu'un discours politiquement correct !
Voila comment je comprends leur dossier : L'alcool c'est mal, donc on ne va pas dire que le vin c'est bien ! Il y a des études qui démontrent que le vin est bénéfique, mais c'est peut-être juste grâce a des substances que l'on peut trouver ailleurs. Et en plus leur dossier est autant argumenté que ma phrase.

Je ne vous conseille donc pas de lire ce sciences et avenir, si ce n'est après avoir lu le N° spécial de sciences et vie, dont vous trouverez les références dans l'onglet "biblio" (une revue autrement étayée par des études scientifiques).

Vin blanc de Magnésie

Au cours d' un séjour en Grèce dans le "département" de la Magnésie, j'ai aperçu certaines personnes qui accompagnaient leur repas d'un vin blanc dans de bizarres bouteilles de 50cl.
J'ai été encore plus surpris de retrouver ses bouteilles à capsule directement dans les armoires réfrigérées, entre les sodas et les bières : c'est vraiment le vin prêt a consommer !


Nous l'avons goûté accompagné de pitas au fromage et aux épinards.
Très bonne surprise ! Ce vin blanc sec était léger (11,5%), fruité et surtout, ce qui est très agréable par de fortes chaleurs, désaltérant !
On pourrait le rapprocher d'un petit sauvignon avec un léger goût de chasselas, à déguster frappé !


Je n'en dirai pas plus sur la composition ni l'origine car l'écriture hellénique n'est pas mon fort.

Renard blanc

Lors d'un souper, nous avons entamé une bouteille du domaine de Ravanès : un "renard blanc 2006" directement acheté au domaine !
Et oui, du Minervois et plus précisément, du vin de pays des coteaux de Murviel.
Pour la petite histoire, il classe ses vins en vins de pays pour s'affranchir principalement des contraintes de cépages des AOC. Et ça marche bien puisque son 1999 rouge a détrôné un Château Pétrus à l'aveugle !
Mais revenons à notre Blanc 70% grenache blanc 30% grenache gris. Il vous remplit la bouche par une diffusion d'arômes. Allez je le dis : une dominante d'abricot sec explosive !
Je n'aime pas comparer le vin aux fruits mais là c'est flagrant et excellent. Cela s'explique à mon avis par le mélange des deux grenaches et le vieillissement.
C'est un vin qui mérite le détour, bien frais, pour un bon apéritif du soir !
Clôturer le tout par une bonne soupe et le tour est joué.

Double cru

Château de Mussiel

Domaine Olivier

Pour ce repas de famille à Biarritz, nous avions pris des plats très différents, poissons (alose, dorade) pour les uns, bœuf pour les autres, sans parler des entrées. il a donc fallu choisir le vin. j'ai donc opté, devant ce casse-tête, pour deux vins très différents:

- Un côtes de la Loire (Domaine Olivier, Saint Nicolas de Bourgueil, 2008) vin théoriquement léger que je pensais apte à cohabiter avec le poisson.
- Un Côtes du Rhône village (Château de Mussiel, 2005) plus complexe et plus marqué en goût pour bien coexister avec les plats plus "forts".

C'est le Côtes de la Loire qui m'a "mis dedans" ! Il était complètement déséquilibré avec comme point marquant un gout de "fumée". J'ai persisté en le buvant avec ma "salade d'endive aux rouelles d'andouillettes" et là il s'est effondré, plus de goût! Il s'est transformé en ce que j'appellerai un "vin de soif".

Heureusement le Côtes du Rhône était là !
Grenache et syrah occupaient tout le palais, un petit côté sucré/boisé pour rendre le tout très "gourmand" ( au sens où on pourrait le consommer que par gourmandise). Bref le top avec le bœuf et à priori avec le reste aussi.

Repas au Barlotti

En cette belle journée ensoleillée, nous avons décidé de manger dans un bon restaurant Italien (Le Barlotti qui sur Paris est réputé pour son Brunch du dimanche).
Nous avons pris un menu du midi, qui  se composait, pour moi, d'un carpaccio de bœuf, en entrée, et de pâtes aux crevettes (sauce aux tomates séchées et courgettes).
Dans le menu était compris un verre de vin, j'ai donc choisi du rosé et l'on m'a ainsi amené un verre de  Cotes de Provence (Berto Belo pour ce que m'en a dit notre serveuse) frais mais pas trop.

Ce vin présentait très bien (je vous laisse en juger cf.photo)
Il était légèrement fruité, tendait vers un léger goût de raisin fraichement fermenté qui, pour moi, loin d'être pénalisant apportait un coté très désaltérant.
Il allait très bien avec l'entrée et le plat de résistance. Un petit avantage pour le carpaccio, car cette excellente recette de pâtes faisait ressortir chez ce rosé un petit coté "alcoolique". Il est cependant très difficile pour un vin d'être à la fois irréprochable sur une viande et sur un poisson.
Bref on peut conclure en disant que ce repas était parfait et que le vin n'a pas démérité !

La Chine et le vin

Dans le magazine "CHINEPLUS" de Mars (distribué gratuitement dans certains parkings), il y a un dossier sur le vin en Chine.
Outre les habituelles analyses , les questions du style :
la Chine futur grand marché ?
la Chine futur concurrent ?
potentiel de production?
On apprend aussi les habitudes de consommation des Chinois, ce qui, pour ma part, m'intéresse d'avantage.

En Chine, on observe, selon "Chineplus", 2 modes de consommation :

- La façon que l'on peut qualifier de "forte" :

Sont recherchés des vins rouges, au goût boisé, qui occupent toute la bouche mais bien équilibrés, si possible légèrement sucrés et d'un fort degré (13-14)
Cela pour une consommation rapide et en quantité pour rechercher l'ivresse.

- La façon "prestige" :

Sont recherchés des grands crus pour être consommés lors de grandes occasions ou pour offrir.

Il n'y a pas de consommation "courante" de vin au cours des repas (que ce soit vin en "vrac" ou cacheté). Il n'y a pas non plus l'habitude d'ouvrir régulièrement une bouteille comme en France.

Mais il semblerait que les chinois s'approprieraient davantage le vin, d'une part car la politique nationale encourage la diminution de la consommation d'alcools forts et d'autre part car la connotation "médecine douce" serait bien vue.

Alors le "vin pour tous" serait il en marche en Chine ?

Côtes du Rhone à Pâques

En ce lundi de Pâques, j'étais invité et à cette occasion nous avons fait un repas pizza. Bref simplicité et valeurs sures !
Mais voilà que boire avec une pizza ? Vous allez me dire du rosé bien sur ! Vous avez raison mais pourquoi pas un Côtes du Rhône ?

Et bien après l'application du principe : « testons nous verrons bien » l'expérience s'est avérée positive.

Ce Château de Baulieu 2008 était le vin de la situation !
On sentait le grenache qui, appuyé par les 14°, occupait bien la bouche sans se laisser enterrer par le goût de la pizza. Et dans une pizza il y a beaucoup d'ingrédients qui pourraient mettre à mal un vin trop timide ! c'est pour ça que d'habitude on prend un rosé qui nivelle tout.
Alors que là, la « force tranquille » de ce Côtes du Rhône se mélange aux différents goûts et leur donne une certaine harmonie.

Je vous conseille donc cette expérience !

Rq : n'amenez pas ce vin jusqu'au dessert si ce dernier joue dans le registre acidulé (dans notre cas glace framboise chocolat avec groseilles fraiches). J'ai testé par curiosité mais ça casse tout !

Le vin pour tous !

Bonjour à tous !

Voici comment m'est venue l'idée de ce blog.
C'est à la suite d'une visite touristique chez Drouot (le célèbre lieu parisien ou sont organisées des ventes aux enchères).

Mais vous allez dire : quel rapport ? et bien ce jour là il y avait une vente aux enchères de vin. Je suis rentré dans la salle et j'ai observé et pris quelques notes sur le prix de certains vins.
Des bouteilles se sont vendues très cher comme on s'y attend mais j'ai eu la bonne surprise de voir des lots partir à des prix relativement accessibles.

Je savais qu'aujourd'hui le vin n'était plus réservé à des amateurs éclairés mais si en plus nous pouvons tous accéder à des vieux millésimes c'est génial !

Je vous donne un exemple haut et bas de ce qui est parti pendant la vente :
- 2 bouteilles de château LAFITE-ROTHSCHILD,1ier cru Pauillac 1982 à 4000€HT
- Un ensemble de 12 bouteilles comprenant 2 Pommerols 1 de 1961 et 1 de 76 1 Graves de 82 et 3 de 80, 3 Fronsac 82 et 3 Lalande Pomerol de 84 le tout pour 70€ HT !!!!

Vive les vieux millésimes pour tous !
Vive le vin pour tous !